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Série Écritures contemporaines
Dir. Laurent Demanze (2011)

La littérature actuelle, quoi qu’aient pu en dire certains ouvrages récents, n’est ni morte ni moribonde. Bien au contraire, le champ littéraire contemporain est traversé de mutations profondes qui attestent sa vitalité. Mais ces mutations paraissent aujourd’hui moins identifiables que lors des décennies passées. C’est que peu d’entre elles sont soutenues ou sous-tendues par des réflexions théoriques qui viendraient en baliser les avancées. La production littéraire contemporaine se déploie en effet hors des théories et des écoles, chaque écrivain frayant sa propre voie dans la solitude de ses préoccupations. Les rares chercheurs qui se sont rendus attentifs à cette création littéraire contemporaine en ont du reste marqué le constat dans le titre de leurs ouvrages : Nouveaux territoires romanesques (Claude Prévost et Jean-Claude Lebrun, 1990), Terrains de lecture (Jean-Pierre Richard, 1996). Les pluriels sont ici significatifs de la diversité des expériences et des pratiques.

Alors que certains écrivains poursuivent leur travail de recherches formelles et d’expérimentations, d’autres, peut-être aujourd’hui plus nombreux, tentent de renouer avec la vocation lyrique, le plaisir du récit, l’expression du sujet ou la rencontre du réel. Ils ne font pas pour autant l’économie de ces critiques radicales qui, à l’époque du structuralisme et du «Nouveau Roman», ont démontré les illusions de la représentation et l’inauthenticité de toute écriture de soi. Loin d’être délivrés du soupçon, les écrivains de notre temps en assument la présence et travaillent avec la conscience même des difficultés et des vicissitudes de la parole, qu’il s’agisse de les moquer ou de les affronter.

Dès lors comment y voir clair ? Comment décrire et étudier l’état présent des Lettres ? Comment mesurer ce qui est à l’œuvre aujourd’hui dans la littérature ? Quelques revues ont risqué sur ces questions des numéros spéciaux. Pour importantes qu’elles soient, ces contributions demeurent souvent ponctuelles et disparates, des bribes de fictions voisinant avec des études, des essais avec des manifestes. On sort de ces lectures partagé entre l’égarement et la conviction que quelque chose d’important agite la création littéraire. Les classifications avancées ici ou là — “œuvres postmodernes”, “extrême contemporain”, “autofictions”, “romans impassibles”, “écriture blanche”, “minimalisme littéraire”, “essais-fictions”, “néo-lyrisme”, “nouvelle fiction”… — se révèlent bien souvent problématiques, ce qui n’est pas, du reste, le moindre de leurs intérêts. Toutes ces questions nous ont semblé dignes des exigences du travail universitaire — et c’est à elles qu’entend se vouer la Série Écritures contemporaines en prolongement de L’Icosathèque (20th) dans La Revue des lettres modernes.


La réflexion sur la littérature actuelle est sans doute plus « risquée » que celle qui s’attache aux littératures passées : les œuvres sont en cours, pour longtemps privées de la complétude de leur achèvement, aucune vulgate ne s’est constituée qui serve de référence au travail. Les méthodes de critique universitaire n’en seront que plus utiles par leur sérieux et leur efficacité. Car il ne s’agit pas simplement de signaler une œuvre à l’attention des lecteurs, ni d’en évaluer la qualité, mais de chercher comment elle s’insère dans un ensemble de questions que la littérature s’adresse à elle-même et destine à son temps, quelles que soient les époques. La création contemporaine — qui n’est jamais que l’état ultime d’une mise en œuvre esthétique des perplexités humaines — a en outre la particularité de revisiter le passé, de convoquer au cours de ses pages les grandes œuvres dont elle assume ou récuse l’héritage. Étudier les textes contemporains, c’est souvent être conduit à relire ceux d’autrefois sous de bien étranges lumières.

Alternant sans préférences génériques les livraisons consacrées à des auteurs ou à des œuvres singulières et celles organisées autour de problématiques plus générales, la Série “Écritures contemporaines” devrait permettre de dessiner, au fil de ses parutions, le paysage critique, esthétique, voire idéologique de la littérature présente, de mesurer les relations qu’elle entretient avec les autres disciplines intellectuelles ou artistiques et avec le monde dans lequel elle s’élabore. La Série souhaite ainsi constituer pour l’étude du domaine contemporain un véritable pôle de référence et soutenir sans exclusive ni exclusion, les recherches qui se déploient dans cette voie en leur donnant l’occasion de se faire connaître. Au moment où la critique littéraire connaît elle-même une certaine remise en question de ses élaborations théoriques, cette Série offrira ainsi une réponse à qui déplore la trop grande dilution du travail universitaire dans des études isolées, trop partielles ou particulières, l’ensemble des livraisons successives construisant peu à peu un véritable « état critique » de la littérature contemporaine.


                                                                                                                                                                                                Dominique VIART

Écritures contemporaines 14 :  
Olivia Rosenthal : le dispositif, le monde et l'intime

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Le numéro 15 de la série “Écritures contemporaines” de La Revue des lettres modernes est le premier ouvrage universitaire entièrement consacré à l’œuvre d'Olivia Rosenthal. Écrivaine, performeuse, investissant le livre comme la scène, Olivia Rosenthal déploie depuis plus de vingt ans une œuvre importante, essentiellement publiée aux Éditions Verticales. Ce collectif tente d'en dresser un premier bilan, en analysant cette poétique originale qui se situe à la croisée des chemins : entre fiction et documentaire, entre écriture personnelle et recueil de témoignages, entre intertextualité et intermédialité, entre pratique de dispositifs formels et interrogation sur les possibilités de dire l'intime. Ce qui frappe, en effet, dans les ouvrages d'Olivia Rosenthal, c'est le fait qu'ils nous parlent avec acuité de notre monde et de nos préoccupations les plus actuelles, tout en représentant cette matière vive à travers des dispositifs littéraires exigeants. L'écriture d'Olivia Rosenthal est ainsi l'expérience concomitante de la saisie et du débordement du monde et de l'intime.

Sommaire

Introduction, par Fabien GRIS
1. Early Modern O. R. : cinq notes sur les vies littéraires d’Olivia Rosenthal, par
    Michel JOURDE
2. Les réinventions de soi dans Mes Petites Communautés, par Jean-Marc
    BAUDE

3. Olivia Rosenthal : « à la lisière de la médecine », par Laurent DEMANZE
4. L’émancipation par trahison dans les fictions d’Olivia Rosenthal, par Aurélie ADLER
5. Le pathos intelligent : rire avec Olivia Rosenthal, par Stéphane CHAUDIER
6. Olivia Rosenthal : ce que le montage fait au ressassement, par Marie-Odile ANDRÉ
7. Olivia Rosenthal défait le genre, par Évelyne LEDOUX-BEAUGRAND
8. Viande froide : de la réappropriation de la parole à l’architecture d’un lieu, par par Maud LECACHEUR
9. Les fonctions de l’identification, Dominique RABATÉ    
10. Filmo-biographie et récit de vie, par Jean-Max COLARD
11. « Il y a de drôles de fruits qui pendent aux arbres », par Olivia ROSENTHAL
12. Sortir du livre : enjeux d’une rencontre de la littérature avec d’autres pratiques artistiques et formes de vie, par Nancy MURZILLI
13. Entretien avec Olivia Rosenthal, par Fabien GRIS
14. Notes pour l’écriture de Mécanismes de survie en milieu hostile, par Olivia ROSENTHAL

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Écritures contemporaines 13 :  
Pierre Senges : l'invention érudite

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Entre inquiétude et jubilation, l’exploration des savoirs est inséparable chez Pierre Senges d’une exploration des ressources de la fiction. L’appétit de savoir s’accompagnant de la mise en cause du savoir, l’œuvre apparaît tout entière tendue entre thésaurisation et dissémination, et entretient une relation à l’érudition fait d’admiration et d’irrévérence. Hospitalière et généreuse à maints égards, elle n’en est pas moins en lutte perpétuelle contre le réel, contre les codes, et contre le lecteur qui s’y plie. Le jeu sur les possibles narratifs et la manière de construire une histoire, tout comme le maniement de l’intertexte ou le travail de sape de l’auctorialité appellent en effet une réception active du lecteur. Sous les traits de l’autodidacte, l’individu contemporain ainsi portraituré apparaît de la sorte comme un lecteur non seulement averti mais aussi affranchi de l’esprit de sérieux, que l’œuvre érudite et inventive de Pierre Senges engage dans une relation féconde tant au savoir qu’à la littérature.


Sommaire

 
Avant-propos, par Laurent Demanze
 
Introduction, par Audrey Camus et Laurent Demanze
1. « La chute était leur trajectoire », erreurs et échecs chez Pierre Senges, par Fabien Gris
2. La voix polémique du faussaire dans Fragments de Lichtenberg, par Aurélie Adler
3. Dans la bibliothèque, avec une clé anglaise. Enquête policière et enquête érudite dans l’œuvre de Pierre Senges, par  Mathilde Barraband
4. Variations contraintes, par Anne Roche
5. Les miroitements du vestige. Décomposition et recomposition romanesque dans Fragments de Lichtenberg, par Anne Sennhauser
6. L’Utopie revisitée : l’œuvre-parergon de Pierre Senges, par Audrey Camus
7. La carence et l’excès. Information et lacune dans l’œuvre de Pierre Senges, par Hugues Marchal
8. Suites et poursuites. Une « écriture d’ébauches, de projets et de variations », par Laurent Demanze
9. Consistency. Pierre Senges ou l’esprit de suite. Un sixième memorandum pour l’actuel millénaire, par Emmanuel Bouju
 
Documents
10. « Préférer Pergame à Alexandrie » : entretien avec Pierre Senges, réalisé par Audrey Camus et Laurent Demanze
11. Utopie – commentaires sur les chemins de ronde (extrait), par Pierre Senges
 
Postface, par Bruno Blanckeman
 
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Écritures contemporaines 12 :  
Le Romain contemporain de la famille

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La famille connaît depuis un quart de siècle des mutations considérables qui tiennent à des facteurs très divers (économiques, historiques, sociologiques). La vie privée est également de plus en plus médiatisée, dans ses formes extrêmes d’aliénations ou de psychoses et fournit un matériau fécond pour la littérature autobiographique et romanesque. Les études rassemblées dans ce volume entendent observer ce qu’en dit le roman depuis les années 1980, quand le retour au récit coïncide avec un retour en force de la famille dans la fiction. On découvre aussi que l’imagination formelle mise en œuvre est à la mesure des chaos, désunions et recompositions qui caractérisent ces infamilles.

Sommaire

avant-propos par Laurent Demanze
 
Introduction par Sylviane Coyault
 
I. FILIATIONS ET HÉRITAGE
Introduction par Christine Jérusalem
1. Dominique Viart : Fictions familiales versus Récits de filiation : pour une topographie de la famille en littérature

2. Laurent Demanze : Sang d’encre - Filiation et mélancolie dans la littérature contemporaine.
3. Émilie Briere : « Tous les héritages vides ». La déliquescence de la structure familiale dans Mariage mixte de Marc Weitzmann.
4. Jean-Bernard Vray : L’héritage de François Bon : trois générations ou « l’éternité ici-bas ».
5. Fabien Gris : La maladie d'Alzheimer et l’oubli de la famille : On n'est pas là pour disparaître d'Olivia Rosenthal.
6. Véronique Léonard : Le fils prodigue dans Vies minuscules de Pierre Michon.
7. Rennie Yotova : Filiation, identité et appartenance dans Le Testament français d’Andrei Makine.
 
II. ORIGINE ET IDENTITÉ
Introduction par Gaspard Turin
8. Michel Lantelme : « Tous les hommes naissent… » : Jean Rouaud et la question des origines.
9. Claude Burgelin : Nom de famille, nom propre, pseudonyme : Rivalités assassines.
10. Ivan Farron : Entre Sans famille et En famille : l’exemple de Patrick Modiano.
11. Wolfram Nitsch : vers la famille, par le métro.
12. Nelly Chabrol-Gagne : Dans la famille nombreuse de la littérature de jeunesse, je ne demande que quelques orphelin(e)s.
13. Annie Besnard : L’individu face à la famille : femmes à la (re)conquête de leur identité.
 
III. DES FAMILLES OU DÉFAMILLE 
Introduction par Sylviane Coyault
14. Dominique Rabaté : La gloire de l’infamille.
15. Jutta Fortin : La famille entre guillemets dans les romans de Tanguy Viel.
16. Gaspard Turin : « Devenir escargot ». Hyperboles familiales chez NDiaye et Jauffret.
17. Noël Cordonier : La famille, le cloaque, la langue.
18. Christine Jérusalem : « Mère et fils dans l’œuvre d’Anne Godard et Marie NDiaye ».
19. Nathalie Wacker : La fratrie : de la fusion à l’enfermement et l’aliénation.
20. Madalina Grigore-Muresan : La sœur l’épouse et la mère dans les romans de Richard Millet.
21. Frédéric Martin-Achard : Familles en deuil chez François Bon.
22. Isabelle Dangy : Mères, sœurs et tantes.

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Écritures contemporaines 11 :  
“Valère Novarina — le langage en scène”

avant-propos, par Frédérik Detue et Olivier Dubouclez
1. Personne. À propos des personnages dans 
La Scène, par Marco Baschera.
2. Le Cercle et le carré (géométries de l’écriture et du plateau), par Céline Hersant.
3. Le Théâtre de la parole : remarques sur la «poésie» au théâtre chez Novarina à partir d’Artaud et de Vitrac, par Elena Galtsova.
4. Poétique de la transgression, de Georges Bataille à Valère Novarina, par Désirée Lorenz 
et Tatiana Weiser.
5. 
Le Jardin de reconnaissance. Penser le théâtre de Valère Novarina, par Katia Dmitrieva.
6. Se désaliéner du réel : invitation à la (re)lecture de 
Vous qui habitez le temps, par Didier Plassard.
7. Dans le cabinet du néologue, par Nadia Buntman.
8. Nom de personne. L’écriture des noms propres chez Valère Novarina, par Olivier Dubouclez.
9. Slogan, inventaire, information : de la politique dans l’œuvre de Valère Novarina, par Julie Sermon.
10. Le Théâtre de Valère Novarina ou la littérature en résistance, par Frédérik Detue.
Document : «En face de l’archaïque et du conscient» : entretien avec Christophe Feutrier, réalisé par Olivier Dubouclez.


Écritures contemporaines 11 : “Valère Novarina — le langage en scène”. Frédérik Detue et Olivier Dubouclez eds
.  Caen, Lettres Modernes Minard, 2009. Coll.  « La Revue des Lettres modernes » . Un volume broché, rogné 19 cm. 220 p. 19 € ISBN 978-2-256-91148-4

Volumes antérieurment publiés dans la Série Écritures contemporaines
(cliquer ici)

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