Avant-propos, par Nathalie DUFAYET I. LE GRAND MÉCHANT LOUP D’HIER ET D’AUJOURD’HUI 1. « Entre inhumanité et déshumanisation : le personnage du Loup Boche en 1914-1918 », par Thaïs BIHOUR 2. « Le Trois Petits Cochons et le Grand Méchant Loup : la rencontre entre deux archétypes », par Lison JOUSTEN 3. « Mais qui a encore peur du Grand Méchant Loup ? », par Marion DUVAL 4. « La nostalgie des loups : réintroduire la sauvagerie en ville ? », par Alice BRIÈRE-HAQUET 5. « Le loup est revenu : le “nouveau” visage du loup dans le conte du Petit Chaperon Rouge », par Mathilde BRISSONNET-TEYSSÉDOU |
Contrairement à ce que signale l’expérientiel anthropologique, la mort n’est pas la fin… de tout ; en culture de jeunesse (littérature, sérialité, films, mangas….) elle représente parfois même le nouveau commencement, d’une survie ou d’un autre monde, où la figure du revenant se décline multiplement ; c’est la variété de ces occurrences (simple impulsion électrique sur un écran de smartphone ou surgissement, en corps, dans la cuisine de parents endeuillés) que les dix études explorent ici, en présentant non seulement des cas romanesques ou filmiques de contacts avec l’au-delà, mais aussi une plus vaste et juvénile « clinique du fantôme » (le mot est de Serge Tisseron). Zombies, vampires et spectres actualisent en effet une espérance, déguisée en terreur : que la perte soit réversible, et les lois naturelles… transcendées.
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